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 Quatrième Soval [Hommes Oiseaux]

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Tachiarai

Tachiarai


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MessageSujet: Quatrième Soval [Hommes Oiseaux]   Quatrième Soval [Hommes Oiseaux] Icon_minitimeMar 29 Jan 2008 - 0:02

Ce matin là dans le territoire glacé des hommes oiseaux, ce n’était ni la neige ni le soleil qui tombait sur le monde. Dans le ciel, les nuages n’étaient qu’un souvenir de pureté, tout comme la glace qui s’étendait aux pieds des êtres ailés. Ce jour là, la menace qui pesa sur le peuple de plume fut la plus grande jamais connue dans leur histoire.

Les cris qui s’étaient élevés aux petites heures du matin avaient suffis à rappeler à bons nombres celui des tortures et des morts. Dans le ciel, nombreuses étaient les ailes qui avaient prit feu pour devenir pluie de braise. Le territoire au complet semblait s’être retrouvé sous une neige cendreuse où carcasse et horreur suivaient le mouvement funeste d’une vague de flamme, tout comme le hurlement sauvage de la bête qui semblait étendre son emprise sur les lieux.

Ce fut autant par ses flammes et part sa gueule que de nombreux Hommes Oiseaux périrent ce jour là. L’air n’était plus glacial et l’odeur caractéristique des jours d’hivers avait quitté les lieux aussi sûrement que de nombreuses âme trouvèrent le repos de manière brusque. À l’horizon, ce n’était plus qu’étendu de corps noircis et d’orbites vides qui répondaient aux regards. Derrière la plupart des plumés qui tentaient de s’enfuir à tire d’aile, emportant famille au loin, s’en suivait un dérèglement dans l’air, puis un souffle lourd, sentant la charogne, puissant et chaud comme de la lave prenait les fuyards par derrière. Laissant dans l’air un souvenir douloureux de vie et de frayeur.

Le climat Arctique fondait peu à peu sous les assauts des flammes. Et enfin, après de nombreuses minutes, la source de ce mal inconnu apparut enfin, transperçant la glace des banquises en contrebas comme un simple morceau de tissu, propulser par son énorme corps de reptile. La bête était si grande, sa gueule faisait facilement la taille des navires de glace qui voguaient sur les eaux froides du territoire, dépassant bon nombre de maison terrestre de hauteur, tout autant que de largeur. Les écailles ruisselaient encore de l’eau glacée qu’elles avaient frôlées dans sa nage vers la surface de la terre, libérant une grande quantité de chaleur pour survivre en chemin, ce qui avait eut un don incroyable, laissant la naissance d’une chance impensable aux hommes oiseaux.

La bête, bien qu'’énorme et puissante, était en territoire ennemi à sa nature, et de nombreux assauts, bien que ne révélant que d’un mince succès, se succédèrent…
C’était du suicide. Et encore une fois, de nombreuses ailes et propriétaires moururent.

Des éclats de glace, vestige d’ancienne demeure, d’ancien nids d’amour, d’endroit de savoir et de sagesse furent arrachés aux parois glacés des montagnes les plus élevés, et les hommes oiseaux qui s’y trouvèrent alors eurent très vite fait de s’élever dans les cieux pour assurer leurs survies, même précairement. Observant pour l’instant sans le voir leur arme la plus grande. Leur environnement.

Assurant des bulles de protections autour de leurs compères, plusieurs êtres ailés se mirent à siffler de toute part, créant des notes bien au dessus de la capacité d’adaptation de tout être doté d’ouï. Entouré des nuages et des rafales de cendre, le comportement de la bête changea brusquement, sa tête cherchant à s’enfouir dans la seule et unique chose de solide en ce bas monde…
Des flammes, des mouvements désordonnés, de grand coup de queue, des rugissements de frustration vinrent s’ajouter au spectacle, détruisant de rage ce qu’elle avait entreprit plus tôt avec liberté et puissance, voici maintenant la bête bousculant tout sur son passage, cherchant un lieu où ce son ne l’atteindrait pas. Réduisant en poussière ce qui tantôt elle avait fait carcasse, de ses énormes pattes elle se mit à grimper sur le plus haut des glaciers, sa masse manquant de faire casser en deux celui-ci, rugissant pour couvrir le bruit des hommes oiseaux, la gueule vers le ciel, ses énormes yeux rouges brillant de haine et de malveillance.

Fouettant l’air, celle-ci s’humidifiait à son contact chaud. Son humeur dantesque lui valut un allé droit et simple vers la lumière que produisait les oiseaux, haut dans le ciel, qui le menaçait ainsi de leurs si petites personnes.

Cependant le chemin qu’elle avait prise pour arriver en terre ferme avait été sa plus grande erreur, car sous le froid l’eau ce durcit et devient un composant thermique très joueur. Les Hommes Oiseaux, protégé par leurs sphères le savaient, et comptaient user de cette défaillance dans les attaques du Lézard géant pour y remédier.

Bien que paniquant, leurs chants incessants continuait et bientôt, une certaine part de folie, celle là même qu’avait tenter de réveiller les êtres ailés finis par faire surface. Les deux camps se regardaient, tout autant en action les uns que les autres.

Du haut de leurs perchoirs d’air, ils virent tout… Exactement tout.
La gueule du monstre s’ouvrit et de celle-ci, l’air sembla se ratatiner sur elle-même, provoquant des volutes de vapeur, de salive et d’odeur qui en firent évanouir quelques uns, au point de tomber d’eux même dans la gueule ainsi offerte. Les quelques derniers qui tinrent bon cependant condensèrent leurs énergies dans un seul et unique rayon de magie. Du fin fond de la gorge, ils virent s’élever une boule de feu comme ils n’en eurent jamais vue, semblable à une fin du monde, celle-ci s’éleva dans les airs en une fraction de seconde, cherchant à détruite tout… et au même instant, le rayon d’énergie s’élança à sa rencontre, gelant tour à tour les gouttelettes de la glace donc elle était composée pour venir à bout de descendre dans les entrailles de la bête, la gelant de l’intérieur. Livrant un combat interne avec la nature de braise qu’était celle de la créature.

Les gouttes qui étaient encore sur les écailles du mastodonte eurent tôt fait elles mêmes de se sonder en une seule couche de glace compacte, aspirant la plus grande partie de sa solidité à l’air ambiante, soudain couper de la chaleur du monstre.

Dans le faible moment d’immobilité que cela créa, les créatures ailés foncèrent sur les yeux de la bête, cherchant à les percer de leurs serres, l’un des yeux de la créature fut d’ailleurs éclater, et cela était sans compter le liquide brûlant qui en sortie pour faire fondre ses assaillants par une simple éclaboussure.

S’étendant sur la coquille de glace qui recouvraient le visage du lézard, celui-ci put récupérer l’usage de sa tête, mais dans une position trop peu avantageuse, ce vue tomber de là où il était perché pour revenir vers les profondeurs de la terre…
Utilisant le peu d’énergie qui leurs restaient, les derniers hommes oiseaux qui avaient participé au combat restèrent connecter avec l’énergie qu’il avait insuffler en la bête, la glaçant encore, la coulant… jusqu’à en mourir.

Ce ne fut que des mois plus tard que les fuyards revinrent sur les lieux du crime, trouvant de ci de là les corps conservés de leurs confrères et sauveurs, relié à la glace, comme tous les autres cadavres…
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