Une petite ballade ...

Khaelbhalas marchait depuis plusieurs jours dans les montagnes, et toujours pas de traces de ce dont on lui avait parlé. Cette chose qu'il cherchait, c'était visiblement une sorte de crypte, de temple oublié ou quelque chose dans ce goût-la. On le lui avait indiqué dans un petit village de montagnards, quelques douzaines de lieues plus au sud, lui affirmant qu'il s'y nichait quelque bête maléfique qui terrorisait la région depuis longtemps, ravissant humains comme animaux de pâturages et détruisant tout ce que les colons construisaient trop près de son nid présumé. En tous cas, ils avaient appris à le ou la redouter et n'osaient plus avancer plus loin qu'à une certaine distance du pied des montagnes...

Le jeune chevalier en quête de gloire s'était empressé d'accepter cette petite mission et commençait malgré lui à le regretter. Depuis tout ce temps qu'il avancait, il n'avait surpris que des écureuils chétifs vivant dans les quelques cèdres des environs, la seule chose suspecte qu'il ait trouvé n'étant qu'un pauvre sac troué abandonné sur le bord de la route ou trainaient un vieux morceau de viande sechée et du fromage moisi. Tout cela devait dater, en tous cas...

Vers midi, Khaelbhalas arriva dans une petite clairière coincée entre deux arbres et la paroi effrayante de la montagne, d'une couleur grise-verte, couverte par le lichen. Le jeune homme s'assit sur un gros rocher et sortit d'une des petites bourses accrochées à sa ceinture, seuls contenants à sa disposition, une carcasse de lapin qu'il avait chassé le matin même. Il sortit son couteau et commença à l'évider soigneusement...

La bête se réveillait... et elle sentait quelque chose. Le parfum d'un bon elfe ? Oh oui, un de ces petits êtres croustillants qui avaient osé le blesser pendant la guerre ! Elle, ou plutot il, regarda les restes de son dernier repas. Un vieux squellette vidé jusqu'à la moêlle. Et il avait faim... oh oui, depuis si longtemps ! Peu après la grande guerre du deuxième soval, il avait dû fuir à cause de sa cuisante blessure. Une blessure que les oreilles-pointues lui avaient infligé alors que lui ne leur avait rien fait ! Ces stupides humanoïdes l'avaient pris pour un monstre. Certes, il en était un, mais pourquoi fallait-il qu'il subisse à la place du Soval qui trainait maintenant à moitié mort quelque part dans les grandes forêts elfiques. La créature se souvenait du temps ou elle vivait en harmonie avec la nature, les animaux qui eux ne lui en voulait pas, et malgré son apparence répugnante l'acceptaient de bonne grâce pour ses différents atouts qui se révelaient tout de même utiles. Mais maintenant, la bête était blessée dans sa chair... dans son coeur... il n'y avait plus que haine en elle et elle avait fuit les forêts verdoyantes de l'est pour se plonger dans le désespoir et la solitude, au fond d'une grotte, dans la grande chaine de montagne du nord ou vivaient les nains.

Un jour, elle avait rencontré ces petites créatures fouisseuses. Dans un sursaut d'espoir, elle avait tenté de rentrer en contact avec elles mais leur réaction fut pareille à celle des autres : les filets, les lances et les haches lui lacérèrent les flancs et le dos et elle fut obligée de s'enfuir pour pleurer son malheur dans les plus profonds ténèbres, la où la lumière n'était jamais passée et ne risquait pas de le faire. Car oui, la bête avait pleuré. Créée par les elfes, elle était douée d'émotions, mais maintenant que son coeur avait brûlé dans les flammes de la haine, plus rien n'était elfique en elle. Ses stupides géniteurs l'avaient oublié et l'avaient pris pour un monstre ! Le drame des parents qui ne reconnaissent pas leur enfant.

Son sang bouillonnait, maintenant. Raviver ces souvenirs l'avaient remplie de colère et il commença lentement la longue ascension du tunnel qui menait à la surface, dans les montagnes. L'elfe, comme tous ses frères avant lui, allait payer la faute que son peuple avait commise ! La faute qu'ils n'auraient jamais dû commetre ! Ses nombreuses pattes cliquetant sur le sol humide de la grotte, la créature repensa à ses précédentes victimes. L'un, sûrement un magicien, était tombé dans une crevasse en tentant de lui échapper et s'était fait dévorer vivant tandis que le monstre lui broyait les jambes de ses crocs dégoulinants de bave. Le pauvre n'avait même pas vu son meurtrier, il avait juste sentit ses mâchoires qui lui arrachaient la chair et qui se rapprochaient de son coeur, une langue immonde et rapeuse le léchant comme une friandise appétissante. Il avait hurlé pendant toute une journée puis mourrut d'hémorragie pendant la nuit ou la bête s'était retirée pour dormir. Ce fut plus une chance pour lui, au fond... une autre victime, cette fois-ci un humain, avait essayé de la semer en jouant à cache-cache dans les arbres, les pierres... mais ça n'avait pas suffit. La créature connaissait son terrain de chasse, et l'humain qui pour elle ne vallait pas mieux qu'un elfe se fit broyer les côtes en recevant tout le poids de la créature sur lui, alors qu'il croyait être caché sous un buisson particulièrement touffu. Elle lui avait arraché les organes de la cage thoracique avec une barbarie sans égals, et lui aussi avait hurlé comme un démené. Mais ca n'avait pas d'importance, car tous les cris du monde ne pourraient jamais racheter ce qu'on lui avait fait. Elle se vengerait tant qu'elle serait vivante, et cela risquait de durer un moment, car son créateur n'avait pas pensé à la rendre naturellement mortelle. Soudain, la lumière du soleil lui agressa les yeux et elle s'arrêta le temps de s'y habituer.

Khaelbhalas, en train de manger ce qu'il avait put cuire du pauvre lapin, releva la tête. Il avait entendu un bruit. Une sorte de cliquetis, comme des griffes tapant sur le sol... mais ce son était très faible. Il devait appartenir à une des petites bêtes qui couraient dans les arbres. Le demi-elfe haussa les épaules et recommença à manger.

La bête regardait sa proie en salivant. C'était étrange, ça ne ressemblait pas à un elfe, mais ca en avait l'odeur. On aurait plutôt dit une sorte d'humain. Dans son esprit embrumé par le sang, la créature semblait se souvenir des étranges perles qui étaient accrochés dans ses cheveux. Elle ne se souvenait pas... assez précisément... l'armure lui disait aussi quelque chose, mais elle n'arrivait pas à bien savoir quoi, précisément. Elle secoua la tête et chassa ces idées imprécises de son esprit. Elle ne devait plus avoir qu'un but : chasser. Autant pour accomplir sa vengeance que pour se nourrir, car même si elle ne pouvait mourrir de vieillesse, la faim finirait bien par l'achever. Lentement, elle tournait autours de sa proie, veillant à ne pas se faire voir, parfois perchée sur les énormes rochers plantés dans la paroi de la montagne, parfois rampant sur le sol humide ou poussaient les arbres. La bête savait comment s'y prendre. En bonne chasseuse, elle s'arrêta et attendit l'instant propice...

Le jeune homme releva encore la tête. Il était sur d'avoir entendu quelque chose, un peu comme le cliquetement d'avant... mais plus fort, plus lourd, et accompagné d'un étrange frottement, comme une surface molle en contact avec le sol. En alerte, son regard fit le tour de la clairière mais il ne discerna rien d'anormal. Prudement, il rangea tout son matériel, pour le peu qu'il en avait et se releva, attrapant son épée au passage. Quelque chose ne tournait pas rond. Il se souvint du vieux sac troué et frissonna, se rapprochant de la paroi rocheuse qui empêcherait quelque monstre de le prendre par derrière. Voila, il était arrivé contre. Seulement, les bruits avaient disparu en même tant que lui s'était arrêté pour écouter... la créature était intelligente, visiblement, si c'en était bien une. Levant son épée, il clama bien haut et fort le défi adressé à la créature, pour peu qu'elle le comprenne :

"Monstre, quoi que tu sois, vient m'affronter honorablement, et peut-être serais-je fièr de t'occire !"

Intérieurement, Khaelbhalas haussa les épaules. Une vieille coutume de chevalier, cela ne pourrait faire de mal à personne. Ce qu'il ne remarqua pas, ce furent les minuscules runes de son armure qui s'illuminèrent faiblement d'une couleur ocre melée d'or quand il parla.

La bête était folle de rage. Cette armure ! Cette voix ! Elle se souvenait, maintenant ! C'était son créateur qui les avait possédées, il fut un temps. Pourtant, elle était certaine que son "géniteur" ne s'était jamais melé de quelque humain que ce soit. Une descendance abâtardie ? On en avait vu d'autres, à son époque. Elle frissonna de plaisir... elle allait déchirer la chair de la chair de son pire ennemi, et qu'il fut mort ou vivant, cela allait sûrement lui provoquer milles tortures... quand elle avait vu les runes, elle avait entendu la proie parler. Et elle l'avait compris. Comment, ça, elle n'en savait rien, mais quelle importance ? L'importun allait se faire rembarrer aussi vite qu'il était venu, son stupide air de vainqueur serait bientôt déformé par la douleur ! Salivant encore plus, la créature pris quand même le temps de réfléchir un peu. Ces runes, elle l'avait reconnu, étaient écrites en une forme modifiée de l'elfique ancien qui servait à son créateur, en son temps, à pratiquer une magie étrange que personne n'avait sortie des ténèbres depuis une éternitée. Une magie qui pouvait donner la vie, la bête en était la preuve vivante... seulement, elle ne connaissait pas la signification de ces signes, et ne put savoir ce qu'il était écrit. Bah, quelle importance ! Se décidant à une autre approche, elle posa une patte sur le plateau rocheux de la clairière et se hissa lentement, se découvrant au regard de sa proie.

Khaelbhalas observa avec horreur la créature qui s'offrait à ses yeux. Sa partie inférieure était visiblement celle d'une monstreuse arraignée géante noir et pourpre, le venin dégoulinant de chacune des pores de sa peau poillue, mais dessus était perché un buste elfique, pourtant surdimensionné par son énorme musculature et sa carrure anormale, balafré par des cicatrices tout aussi répugnantes d'où pendaient des lambeaux d'une matière apparement à base d'un pus jaune maladif et de sang noir et visqueux. La dernière chose qui choquait, c'était la tête de la bête. On s'attendait à voir un visage elfique, mais l'enfer avait voulu qu'elle fut ornée d'un énorme crâne allongé vers l'arrière, possédant une mâchoire surdimesionnée et dégoullinante de bave surmontés de deux yeux de chaque côtés, des yeux noirs remplis d'un mauve malsain qui le fixaient avec appétit. Lentement, réprouvant son effroyable envie de s'enfuir, le demi-elfe brandit son épée vers la créature, incertain de ce qui allait arriver...

[Donc, si vous voulez jouer la créature, prière de le faire dans l'esprit que j'y ai instauré jusqu'a maintenant (enfin ca j'espère pouvoir vous faire confiance =P) et en mettant son texte en rouge sang. (Dark red) Ensuite, rendez-vous bien compte que la créature pense et agit en conséquence, ce n'est pas un animal stupide, même si sa logique est obscursie par une haine sans précédents. Voila, s'too ^^]

La jeune elfe qui s'était égaré des plaines humaines, était rendu malencontreusement dans une forêt appartenant aux nains. Elle était toujours apeuré. Puis elle entendit une voix plutôt rassurante, mais elle n'avait pas entendu vraiment ce qu'il avait dit, car si elle avait entendu elle ne serait jamais venu voir l'homme qui était en combat contre ce monstre.

La jeune elfe avançais doucement. Elle commença à entendre de drôle bruit, mais elle ne sens fait pas la peur qu'elle avait en ce moment était trop forte. Elle voulait trouvé de l'aide. Pour au moins savoir où qu'elle était. Elle arriva près de l'endroit ou était l'homme, mais elle n'arrivait plus à bougé. Elle était figé par la peur. Un grand cri aigu qui pouvait briser les timpants facilement. Elle avait peur. C'est bras ce mis à trembler, ses jambes aussi. Tout sont corps était remplis de pulsions frénétiques. Ses yeux ne pouvait se décollé de cet chose immonde. Elle avait envie de vomir. Elle s'écroula sur ces genoux. Ce mettant les mains sur ses tempes.

*Je n'aurais pas du venir... J'ai tellement peur. J'ai simplement peur...*

Des gémissement faibles sortaient de sa bouche. Elle avait les yeux grand ouvert. On ne voyait que de la terreur dedans. Puis le cœur en à eu assez de toutes ses émotions et fit vider le peu de ce qu'elle avait dans l'estomac sur le sol juste en avant d'elle. Elle venait de vomir, le gout amer restait dans la bouche. Elle croyait qu'elle allait enfin mourir des larmes amer coulait sur ses joues pâlit par la peur. C'est mains appuyait fort sur son visage. Eux aussi tremblait frénétiquement sans jamais vouloir s'arrêter. Elle finit par enlever le vomis de sa bouche avec sa main quel frotta ensuite contre le sol et commença à reculer. Elle resta assise à contre un arbre

Khaelbhalas frémit en entendant le cri de la jeune elfe et la regarda avec horreur. Non, pas ça ! La bête allait s'en prendre à elle ! Il commença à marcher prudemment dans la direction de cette nouvelle venue, et comme le demi-elfe l'espérait, son adversaire en fit de même dans l'autre direction, les deux se tournant autours à la façon toute naturelle des gladiateurs.

Le chevalier était devant Aileen, maintenant. Certes, il devrait toujours la défendre mais la tâche serait bien plus aisée comme ça...

La créature jeta à peine un coup d'œil à la nouvelle venue. Pas dangereuse, elle n'avait même pas d'arme. Son cri lui avait à peine hérissé le poil, elle était habituée aux hurlements de terreur de ses victimes se faisant dévorer, après tout. Le demi-elfe bougeait. Lentement, la bête suivit le mouvement, son instinct ne lui dictant rien d'autre pour le moment... en son cœur, pour peu qu'elle en ait, un étrange conflit avait pris forme. Fallait-il le mettre à mort tout de suite ? Mais dans ce cas, il n'y aurait pas de juste vengeance... par contre, cela lui permettrait de s'occuper de l'autre elfe. Celle-la n'avait pas un fumet mêlé a celui d'un humain, mais ne présentait pas pour autant de grande menace... une proie secondaire mais immanquable. Si elle décidait de chasser le chevalier comme elle avait l'habitude de faire, elle perdrait la jeune femme.

Ses yeux rouges s'embrasaient sous la colère. Stupides humanoïdes ! Ils l'avaient créés, fait souffrir encore et encore ! Même maintenant, des siècles après, ils n'avaient pas eu de répits ! Soudain, elle vit les rochers sur les plateformes supérieures. Une idée se forma dans son esprit brumeux, et soudain... elle disparut derrière les arbres.

Khaelbhalas regardait l'endroit où s'était enfoncée l'araignée géante. Eh bien, elle partait ? Sûrement reviendrait-elle... pourtant, elle n'avait pas eu l'air d'avoir peur de Aileen. C'était autre chose. Peut-être n'aimait-elle pas la lumière, finalement... Bah, qui savait vraiment ?

Le demi-elfe s'approcha de sa compatriote de sang pur, qui au final avait quand même l'air assez jeune. Il laissa tomber toutes ces banalités de chevalier bien élevé.

"Hé, ça va ? La bête est partie, mais je pense qu'elle reviendra... tu ferais mieux de déguerpir."

Puis la réalité se forma sous ses yeux et son imagination débordante. Évidemment, si Aileen essayait de s'enfuir, la créature la poursuivrait et la tuerait d'une façon horrible ! Non, c'était impossible. Il fallait qu'ils restent ensemble.

"... non, reste ici. Cette... chose ? Pourrait sûrement te sentir à des lieues à la ronde. Il va falloir qu'on se serre les coudes... si tu veux bien."

Lentement, la créature rampait sur la plateforme rocheuse à quelques mètres au-dessus de ses proies. Elles ne l'entendaient pas, et son odeur était chassée par le vent qui dévalait les montagnes. Ses cibles étaient là : trois grosses caillasses branlantes qui ne demandaient qu'un léger coup pour tomber sur qui avait le malheur de se retrouver en-dessous. Ça n'était pas très amusant, mais avec de la chance, l'un où l'autre en réchapperait suffisement entier pour courir. Sa patte se posa sur le premier rocher, juste-au dessus du chevalier penché sur l'elfe...

Un bruit dans les bruissons se fit entendre, comme si quelqun s'approchait, en se voulant discret, mais en ne l'étant pas du tout.

"Nan mais quesqu'c'est qu'se rafut !"

Les buissons s'ecartairent, mais on ne voyait rien, normal, car le personnage qui venait d'apparaitre n'était guère plus haut que les-dit buissons.

"A que Bonjours, Que j'passais par la et quesque j'ai entendu? j'ai entendu quesque cri terrible, alors de peur j'suis venu, mais visiblement a rien a par ste p'tite dame affolée"

Le nain était vêtu d'un sorte d'un imperméable bleu marine qui lui arrivait jusqu'au chevilles, d'une chemise en lin, d'un pantalon de même matière et d'un bicorne noir trônant sur sa tète.
a sa ceinture l'on pouvait voir ces bourses naines bien remplies, et quelques pistolets.
Le nain s'approcha de la jeune fille au traits elfiques, il s'agenouilla et retira son bicorne.

"-Enchanté Mam'zelle, j'me nomme Methos Tranchevagues mais les gens m'appelent Methomancer. Pour servir M'dame.
-Ja parti de Kazhaadil il y a 10 jours de cela, et J'suis arrivé ici il y a 4 jours, dans un petit village on m'as conté l'histoire d'une vile créature rodant dans les parage, il paraitrait qu'elle possède un fabuleux trésor"

[ Je m'incruste dans le topic... sa manque d'action ici! ]


La jeune Gabriella ne s'était pas égaré mais elle ne savait pas non plus ou elle était. Elle ne faisait que se promené dans la foret sur la montagne des Nains, ses petits hommes qu'elle trouvait amusant. A chaque fois qu'elle en voyait un, elle éclatait de rire et riait pendant un bon 5 minutes. Elle riait encore plus lorsqu'ils se mettaient en colère. La femme oiseau sursauta lorsqu'elle entendit quelqu'un parler, près d'ou elle était. Elle se dirigea vers se bruit mais resta cacher, de peur que se soit un prédateur. Ce qu'elle vit, elle ne l'oublierais probablement pas. Il y avait la un homme, une elfe et un nain... Et tout en haut d'une plateforme de la montagne, il y avait une créature horrible... Elle sortit de derriere l'arbre et se dirigea en courant vers le trio.

- Ce n'est pas pour vous inquieter... mais en haut il y a une espèce de monstre très horrible... Et je crois bien qu'elle vous veux du mal... Vous devriez peu etre partir... Maintenant...

Elle regarda les regarda tour a tour et essaya de ne pas rire lorsqu'elle regarda le Nain. La jeune femme ne voulait pas qu'ils sachent qu'elle était un femme-oiseau donc elle cachait ces ailes dans son dos, replié, maudissant de ne pas avoir apporter une cape. Elle regarda vers la bête tout en haut et frissona. Il était vraiment monstrueux ce monstre... cette bête... cette chose... cet erreur de la nature... cette horreur... ce truc... Gabriella la vit bouger, elle sursauta et recula de quelques pas.

- J'ai oublier de me présenté... Gabriella... femme-oiseau...

La jeune femme ouvrit grand les yeux lorsqu'elle prononca le nom de sa race.

* Faite qu'ils n'ont pas entendu s'il vous plait... *

Elle continua de cacher ces ailes, au cas ou personne n'aurait entendu.

(Je crois qu'Aileen est morte =/)

Khaelbhalas fixa les nouveaux arrivants avec surprise. Un nain, mais surtout aussi une représentante du peuple des hommes-oiseaux ? Ici ? C'était pour le moins étrange... néanmoins, ils n'avaient pas le temps de se poser de questions. Un cri hideux l'avertit de la présence de la bête non loin au-dessus d'eux mais, par chance, cette dernière décida de revoir sa tactique et de ne pas les écraser sommairement sous des rochers. Le demi-elfe ne put voir ou elle alla, aussi se retourna-t-il vers le nain et l'hybride. Il n'avait pas eu le temps de répondre au premier que Gabriella avait débaroullé.

"Eh bien, qui que vous soyez, quoi qui puisse vous avoir amené ici, sachez juste que mon but est de pourchasser la créature immonde qui rôde autours de nous, n'ayant sûrement dans son esprit déformé que l'envie de remplir son estomac. Nous n'avons pas vraiment le temps de nous présenter, aussi je vous prie de partir tout de suite ou de prendre place à mes côtés."

Bien sûr, en bon parangon de fierté, le jeune homme ne pouvait détacher de ses phrases une certaine emphase typique aux chevaliers qui était malheureusement encore encouragée par sa nature elfique. Lentement, entendant les cliquetements caractéristiques, il déposa Aileen contre la paroi et se retourna vers la direction présumée du bruit, sa monstrueuse épée en main.

La créature tournait autours du renfoncement d'un air incertain. Il y avait deux nouvelles menaces, dont une possédant un fumet encore jamais goûté... elle n'était pas stupide, elle savait que l'inconnu était toujours dangereux. Cependant, elle avait terriblement faim, elle s'en rendait maintenant compte. Le nain, lui, ne risquait pas de poser trop de problèmes avec ses jambes courtaudes et ses petits bras qui ne l'aideraient pas à se dépêtrer d'une toile bien tissée comme il en trainait encore plusieurs dans les canyons alentours. La femelle malade ne pesait plus rien dans le combat, mais l'autre semblait, malgré sa faible stature et l'absence de quelque arme menaçante, avait quelque chose d'exotique et de dangereux.

Une idée germant dans son esprit embrumé, lentement, l'araignée se releva et marcha lourdement... tout droit dans le groupe d'humanoïdes !

Khaelbhalas vit les yeux multiples approcher. La bête sembla soudain dénuée de toute peur et fonça droit sur eux... le chevalier se mit en garde, pointe vers le haut, attendant une opportunité d'utiliser son allonge pour abîmer une des pattes du monstre.