Nom : Ansuz
Prénom : Tachiarai
Âge : 167 ans
Race : Elfe
Classe/Métier : Nécromancienne
Description Physique : Des yeux d’une couleur ardente captent tour à tour la lumière du moment pour la transformer en pupille rougeoyante, laissant dans le noir des traînés de lumière là où se pose le regard de la Nécromancienne. Celui-ci lui sert à repérer les corps morts, dans le sol ou en surface, tout autant cas canaliser son énergie… Quelques cicatrices viennent rehausser l’apparence d’un sourcil ou encore, d’une lèvre dans le visage aux caprices elfiques. Un Nez doux et long, des lèvres fermés serrés, voilà l’expression faciale habituelle de la jeune elfe… Sans parler d’une peau au gris cadavérique, à l’odeur de métal, à la chaleur absente et à la douceur d’acier, gâché par la magie des morts. Des traits de couleurs orange viennent des yeux pour finir sur les tempes. Donnant un semblant de couleur à la dame. Des cheveux volatils et noir, percé de ci de là par des mèches de couleur prune. De grands ongles blanchâtres et acérés, des formes douces et trompeuses. Des mignonnettes oreilles pointues, poudrées d’une légère couleur vivace à l’arrière…
Tachiarai ne peut donner la vie.
Ses bras sont légèrement musclés, doté de proportion intéressante et d’une souplesse évidente, tout comme ses jambes. De petite écriture d’un matériaux noirâtre irradient d’un aura forcément peu avenant quand la jeune femme effectue un « sort. ». Ils se situent sous ses bandages de bras.
Le bas du nez et le reste de son visage sont voilés, cachant un sourire de dents noirs et luisantes. Son habillement fait parfois penser à de la chaire en putréfaction, du fait des filaments de tissus qui pendouille de ci de là.
Description Mentale : La demoiselle est Cannibale. Tout ce qui est de près ou de loin humanoïde rentre dans ses plats quotidiens. Il n’est pas dans ses habitudes de montrer compassion et amour, tout autant qu’irrespect et crainte. Si ce n’est une grande froideur qui la chevauche à toute heure du monde, il n’en reste pas moins que des sourires, de nature vicieux ou pas, viennent lui donner un côté effrayant, peu radieux.
Cependant d’une grande douceur, rare sont les fois où la violence entrera au plan du jour… soit, quand on la provoque. Ce qui peut être assez facile, la demoiselle était colérique, si on lui parle de certains sujets qui lui sont délicats.
Les temps gris et qui semblent triste pour d’autre ont le don de lui remettre une humeur passablement intéressante. Folâtre. Les orages surtout. Les déchaînements de puissances en tout genre.
Si nous rentrons plus dans les détails. Nous pouvons constater que la traite à sa race à une grande affinité avec la mauvaise part des choses. Ce qui inclus bien évidement, débauche et mauvaises langues. Autant il est interdit de faire messe basse, autant il est fréquent que ce genre de chose se produise…
Histoire : J’avais encore la peau froide, comme d’habitude. Aucun remède n’avait été trouvé, n’y explication logique à mon handicape. J’étais peut être encore une enfant, mais je voyais déjà le monde d’une manière bien différence de la leur. Le peuple auquel j’appartenais ne semblait pas comprendre pourquoi je n’arrivais pas à dormir, tout comme le fait que manger des plantes ou quoique ce soit d’autre me donnait des maux de ventre terrible.
La cité dans laquelle je vivais était en pleine forêt, comme toute place elfique qui se respectait. Tranquille, je faisais partie des gens du peuple, ce qui voulait dire que je vivrais sans grand éclat durant toute ma vie, servant peut être un personnage important ou non, devenant la dame de compagnie d’une personne ou encore, une érudite potentielle. Cependant mes problèmes ne faisaient pas d’éloge. Qui voudrait bien de moi en sa compagnie si, à chaque repas extravagants, je me mettais à régurgiter tout ce qui était fait de verdure et de fruit? La seule chose que mangeaient les gens de ma race.
Ma maladie, comme le disait les autres de mon âge, les avaient conduit à me mettre à l’écart de leurs jeux. Aussi grimpais-je aux arbres seuls, sentais-je les fleurs en compagnie des bourdons… Il m’arrivait parfois d’aller me baigner dans une quelconque source d’eau, mais si j’y restais trop longtemps, quelques jours plus tard la marre se voyait terrain de honte. Les poissons qui m’avaient frôlés, morts en dehors de l’eau, celle-ci soudainement sale, répugnante, comme un marécage!
Mon enfance fut bien triste, ho oui.
On me forçait à porter des gants en permanence, croyant que mon simple touché pouvait affecter quoique ce soit. Je n’avais pas des cours de groupe, comme les autres, mais restais plutôt dans une pièce clause avec les livres et les instructions du professeur, sans autre personne à qui parler cas moi-même.
Je me suis bien vite fait une idée de la vie. Ou plutôt de celle que je n’aurais jamais. Comme la vie d’un elfe est infinie, je peux bien dire que le passage de l’enfance à l’adolescence me parut bien long. Toujours entouré de ce nuage de malchance et de vilénies, je ne me suis jamais fait, au final, d’amis. Ma famille, composé de mes parents uniquement, en étaient d’une débordante peine. Je ne voyais en eux qu’une bouée passagères. Ne trouvant dans nos trois deux aucune des réponses que je cherchais, pas plus qu’un lien avec mes problèmes…
Cependant, je ne pouvais m’enlever l’idée que Dalator m’avait confié une mission. Si je transportais la mort, peut être étais-je ici pour en faire usage?...
Bien que cette idée me réjouissait, je savais que ce n’était qu’une échappatoire à mon mal. Un moyen de me détourner de la vérité profonde…
Un beau jour, à l’orée d’une fête organisé pour Ilanariel, le dieu de la vie, de la nature et de la fécondité, j’ai explosé sa statue contre le mur de ma chambre, n’y voyant que du feu. Celui-ci ne m’avait fait don d’aucune de ses caractéristiques, aussi je le haïssais, mon regard comblant sa réplique d’une noirceur dont je ne savais pas encore toute la portée.
Cette journée là. J’ai reniée mon nom, ma culture et ma race.
Déchirant mes gants, refusant de me cacher, je suis sortie, ma peau si peau caressée par le soleil soudainement exposée dans un éclair de gris taciturne au monde extérieur!
J’haïssais de tout cœur les peaux blondes, les cheveux scintillants, les sourires et la douceur de mes compères. J’avais une jalousie écrasante. Celle-ci finie par me construire une idée qui ne me lâcha plus dès lors.
M’en nourrir pour l’acquérir.
Si je n’étais pas née avec leurs merveilles, je la gagnerais en l’absorbant!
Ma folie prit de l'ampleur à mesure que le temps passait.
Et des années plus tard, je continuais.
Je n’avais pas seulement jeté mes dévolus sur les elfes, mais bien toutes les autres races de ce monde. Allant jusqu’à chasser comme le cerf, gnomes et elfes, puisque je ne sortais jamais vraiment de la forêt.
Encore et encore… Mon corps ne rejetait pas la viande, mais en demandait d’avantage, comme une soif sans cesse renouvelée.
Un beau jour que je chassais, alors que ma folie n’était qu’au seuil de la création, une rencontre me fit atteindre le fond aussi sûrement que si j’étais tombée d’une montagne pour finir par couler dans la plus profonde des crevasses de la mer. Sans réussir à déterminer sa race, j’avais portant tout calculer. La distance, le silence environnant, le terrain, j’étais prête à le transpercer de toute part, jusqu’à avoir du sang sur le visage, le buste, les mains et les bras.
Rien de tout cela n’arriva.
En tant qu’elfe, j’avais un don innée pour la magie, mais n’ayant rien par rapport à ma race appart mes oreilles, je n’avais pas chercher plus loin. Et bien j’avais eut tort. Car après une sévère correction qui me coûta une bonne partie de mes côtes, le mal que j’avais accumuler depuis si longtemps attira l’attention de ce qui aurait du être mon dîner.
Bien que de chaire maigre, un squelette voyant et une certaine démarche faible, cet être là n’avait rien d’une personne à l’article de la vieillesse ou de la mort, bien que la dernière option soit plus logique.
Ses yeux, semblables à un gouffre sans fond avaient finalement rencontré ma haine cordiale pour tout ce qui était de ce monde, agrémenté du sang qui m’avait fait cracher ses poings.
Une canne qui n’avait rien d’un appui avait prit toute sa signification avec les semaines que passa le rapace à m’apprendre les bonnes manières. J’y es souffert comme j’en ai convoité.
Sa magie, malsaine, m’avait repoussée bien évidemment au début. Je connaissais la haine, mais pas son fruit. Je connaissais la mort, mais pas son contraire…
La nécromancie me fut une révélation importante.
J’avoue avoir harcelée, au péril de nombreuse souffrance, pour apprendre ne serait-ce qu’une infirme partie de cet art. Mes efforts furent récompensés. Et tranquillement, mon corps changea progressivement, tout autant que mon caractère…
Mes relations avec mon maître ne dépassèrent rien qui puissent être qualifié de répugnant, si on prend en compte toutefois, la nature de la magie que nous pratiquons.
Ma pratique barbare, le cannibalisme, ne semblait n’y le répugner n’y le rendre d’une quelque manière plus doux ou indulgent envers moi, au contraire, je crois même qu’il y trouvait un excès de malfaisance qui l’intéressant d’avantage à faire de moi la prochaine victime de son art qu’autre chose.
Je devais sans doute répondre à ses exigences personnelles. Je n’en sais rien. Moi qui n’avait jamais été aimé par qui que ce soit…
Maintenant. Je vie dans un coin de la forêt où plus personne ne va. Ne sortant que pour me rassasier, puis jouant ensuite avec les corps morts, ou du moins ce qu’il en reste, de manière ou d’une autre. Mon maître est parti, étendant sans doute une partie de sa mauvaise foie sur le reste de ces terres lointaines que je n’ai encore jamais visités…
Peut être devrais-je?...
Lun 21 Jan 2008 - 23:33
il manque jusqu'elle soit necroph... age 
